mardi 26 décembre 2017

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C++ est un langage de programmation compilé, permettant la programmation sous de multiples paradigmes comme la programmation procédurale, la programmation orientée objet et la programmation générique. Le langage C++ n'appartient à personne et par conséquent n'importe qui peut l'utiliser sans besoin d'une ...

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dimanche 24 décembre 2017

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    vendredi 22 décembre 2017

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    dimanche 10 décembre 2017

    Jésus est-il Dieu ?







    Jésus est-il Dieu ?
    Avez-vous déjà rencontré un homme qui s’attire tous les regards, où qu’il aille ? Certaines caractéristiques mystérieuses, indéfinissables le distinguent des autres. Eh bien, c’était ainsi il y a deux mille ans avec Jésus Christ. Mais ce n’était pas simplement la personnalité de Jésus qui captivait son audience. Les témoins de ses paroles et de sa vie nous déclarent que Jésus de Nazareth était différent des autres hommes.
    Le seul titre de compétence dont Jésus pouvait se réclamer, c’était sa propre personne. Il n’a pas écrit de livre, ni commandé d’armée, ni exercé de mandat politique, ni possédé de terres. Il s’est principalement déplacé sur un rayon de 160 kilomètres de son village, attirant des foules émerveillées par ses paroles provoquantes et ses actes stupéfiants.
    Pourtant, la grandeur de Jésus était évidente pour tous ceux qui l’ont vu et entendu. Et tandis que la plupart des grands hommes s’effacent éventuellement pour ne plus paraître que dans les livres d’histoires, Jésus est toujours le thème fondamental de milliers de livres et de controverses publiques sans pareilles. Et la plupart de ces controverses focalisent sur les revendications radicales que Jésus a faites concernant sa propre personne—des revendications qui ont épaté tant ses fidèles que ses adversaires.
    Ce furent essentiellement les revendications très particulières de Jésus qui l’ont amené à être considéré comme une menace tant par les autorités romaines que par la hiérarchie juive. Bien que non-initié, sans titre ni soutien politique, Jésus, en l’espace de trois ans, changea le monde pour les 20 siècles suivants. D’autres chefs moraux et religieux ont créé un impact—mais en rien comparable à celui du fils d’un charpentier inconnu de Nazareth.
    Qu’est-ce qui était différent avec Jésus Christ ? Fut-il simplement un grand homme, ou fut-il bien davantage ?
    Ces questions se résument finalement en une seule : qui était vraiment Jésus ? Certains croient qu’il représentait simplement un grand enseignement de principes moraux ; d’autres pensent qu’il était uniquement le chef de la plus grande religion du monde. Mais beaucoup ont des convictions le concernant qui vont bien au-delà de celles-là. Les Chrétiens croient que Dieu est effectivement venu nous rendre visite sous forme humaine. Et ils en croient l’évidence.
    Après avoir étudié avec soin la vie et les paroles de Jésus, C.S. Lewis, un ancien sceptique et professeur de Cambridge, est parvenu à une conclusion étonnante le concernant, qui bouleversa le reste de sa vie. Alors, qui est donc le véritable Jésus ? Beaucoup répondront que Jésus était un grand enseignant de principes moraux. Nous allons étudier de plus près la personne la plus controversée du monde et, pour commencer, nous allons nous poser cette question : Jésus pourrait-il seulement avoir été un grand enseignant de principes moraux ?





    Un grand enseignant de principes moraux ?
    Même les adhérents d’autres religions reconnaissent que Jésus fut un grand enseignant de principes moraux. Le dirigeant indien, Mahatma Gandhi, parlait avec admiration de la vie sainte et des paroles profondes de Jésus.[1]
    De même, l’érudit juif, Joseph Klausner, a écrit : Il est universellement reconnu…que Christ enseigna les lois éthiques les plus pures et les plus sublimes…qui font pâlir les préceptes moraux et les maximes des hommes les plus sages de l’antiquité. [2]
    Le Sermon sur la Montagne de Jésus a été appelé l’enseignement le plus superlatif jamais prononcé par un homme sur les principes d’éthique humaine. En fait, la plupart de ce que nous connaissons aujourd’hui comme l’égalité des droits découle vraiment de l’enseignement de Jésus. L’historien, Will Durant, un non-Chrétien, a dit de Jésus qu’ il vivait et combattait sans répit pour ‘l’égalité des droits’ ; dans les temps modernes, il aurait été exilé en Sibérie. ‘Que celui qui est le plus grand parmi vous soit aussi votre serviteur’—c’est l’envers de toute sagesse politique, de tout bon sens. [3]
    Beaucoup, comme Gandhi, ont tenté de séparer l’enseignement de Jésus sur les principes d’éthique de ses revendications concernant sa propre personne, étant convaincus qu’il était simplement un grand homme enseignant des principes moraux ambitieux. Ce fut l’approche d’un des pères fondateurs des Etats-Unis, le Président Thomas Jefferson, qui copiait-collait des extraits du Nouveau Testament, évitant les passages qui, selon lui, faisaient allusion à la déité de Jésus, et choisissant d’autres passages sur l’enseignement éthique et moral de Jésus.[4] Jefferson transportait avec lui son Nouveau Testament tronqué et recomposé, regardant Jésus comme le plus grand enseignant de principes moraux ayant peut-être jamais existé.
    En fait, les paroles mémorables de Jefferson dans la Déclaration d’Indépendance puisaient leur source dans l’enseignement de Jésus, que chaque personne est d’une importance égale et immense aux yeux de Dieu, indépendamment de son sexe, de sa race ou de son état social. Le célèbre document déclare : Nous tenons ces vérités comme allant d’elles-mêmes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont dotés par le Créateur de certains droits inaliénables…
    Mais Jefferson a ignoré une chose : si Jésus se réclamait faussement d’être Dieu, il ne pouvait pas être un bon enseignant de principes moraux. Alors, est-ce que Jésus s’est vraiment réclamé d’être divin ? Avant d’examiner ce que Jésus a prétendu, nous devons considérer la possibilité qu’il était seulement un grand chef religieux.






    Jésus a-t-il prétendu être Dieu ?
    Alors qu’est-ce qui convainc tant d’intellectuels que Jésus a prétendu être Dieu ? L’écrivain John Piper explique que Jésus a revendiqué une puissance qui n’appartient qu’à Dieu.
    …Les amis et les ennemis de Jésus trébuchaient continuellement sur ce qu’il disait et faisait. Il marchait tranquillement le long de la route, apparemment semblable à n’importe quel autre homme, puis il se retournait et disait quelque chose du genre : ‘Avant Abraham, je suis.’ Ou : ‘Si tu m’as vu, tu as vu le Père.’ Ou encore, très calmement, après avoir été accusé de blasphème, il disait : ‘Le Fils de l’Homme possède l’autorité sur terre de pardonner les péchés.’ S’adressant aux morts, il disait simplement : ‘Viens’ ou : ‘Lève-toi’. Et ils obéissaient. Aux tempêtes de la mer, il disait : ‘Calme-toi.’ Et à une miche de pain, il disait : ‘Multiplie-toi par milliers.’ Et cela se réalisait instantanément. [7]
    Mais qu’est-ce que Jésus voulait vraiment dire par de telles déclarations ? Est-il possible que Jésus fût simplement un prophète comme Moïse, Elie ou Daniel ? Une lecture, même superficielle, des évangiles révèle que Jésus prétendait être plus qu’un prophète. Aucun autre prophète n’avait émis de telles revendications à son propre sujet ; en fait, aucun prophète ne s’était jamais placé à égalité avec Dieu.
    Certains mettent en avant que Jésus n’a jamais dit explicitement : Je suis Dieu. C’est vrai qu’il n’a jamais prononcé ces paroles exactes : Je suis Dieu. Cependant, Jésus n’a jamais dit non plus : Je suis un homme ou Je suis un prophète. Cependant, Jésus était sans aucun doute humain, et ses fidèles le voyaient comme un prophète tel Moïse ou Elie. Nous ne pouvons donc pas éliminer la divinité de Jésus parce qu’il n’a pas exactement dit ces mots, pas plus que nous ne pouvons dire qu’il n’était pas prophète.
    En fait, les déclarations de Jésus concernant sa propre personne contredisent la notion qu’il était simplement un grand homme ou un prophète. À plus d’une occasion, Jésus fait allusion à lui-même comme le Fils de Dieu. En réponse à la question posée au chanteur soliste d’U2, Bono, à savoir s’il pensait que l’idée était tirée par les cheveux que Jésus puisse être le Fils de Dieu, celui-là répondit :
    Non, dans mon opinion, ce n’est pas tiré par les cheveux. Vous voyez, la réponse profane à l’histoire de Christ est toujours à peu près la suivante : c’était un grand prophète, à l’évidence quelqu’un de très intéressant qui avait beaucoup à dire en accord avec les autres grands prophètes, que ce fût Elie, Mohammed, Bouddha ou Confucius. Mais en fait, Christ ne vous permet pas cela. Il ne vous laisse pas simplement penser cela. Christ dit : ‘non. Je ne dis pas que suis un enseignant, ne m’appelez pas maître. Je ne dis pas que je suis un prophète….Je dis que je suis l’incarnation de Dieu.’ Et les gens répondent : ‘non, non, s’il-te-plaît sois juste un prophète. Un prophète, nous pouvons l’accepter.’ [8]
    Avant d’étudier les revendications de Jésus, il est important de comprendre qu’il les a avancées dans le contexte de la foi juive en un seul Dieu (monothéisme). Aucun Juif fidèle à sa foi ne croirait autrement qu’en un seul Dieu. Et Jésus croyait en un seul Dieu, priant son Père comme : le seul vrai Dieu. [9]
    Mais dans la même prière, Jésus parle d’avoir toujours existé auprès de son Père. Et quand Philippe demande à Jésus de lui montrer le Père, Jésus lui répond : Philippe, je suis avec vous depuis si longtemps, et tu ne me connais pas ? Celui qui m’a vu a vu le Père. [10] Alors, voici la question qui se pose : Jésus prétendait-il être le Dieu hébreu qui a créé l’univers?



    Jésus a-t-il prétendu être le Dieu d’Abraham et de Moïse ?
    Jésus faisait sans cesse référence à lui-même de manières qui rendaient son audience perplexe. Ainsi que Piper le fait remarquer, Jésus fit cette déclaration audacieuse : Oui, je vous le dis, avant qu’Abraham existe, ‘Je suis’. [11] Il dit à Marthe et aux autres près d’elle : Celui qui relève de la mort, c’est moi. La vie, c’est moi. Celui qui croit en moi aura la vie, même s’il meurt. [12] De la même manière, Jésus déclarait : La lumière du monde, c’est moi. [13] Personne ne va au Père sans passer par moi [14] ou, Le chemin, la vérité, la vie, c’est moi. [15] Ces revendications et plusieurs autres sont précédées des mots sacrés réservés à Dieu : Jesuis (ego eimi).[16] Que voulait dire Jésus par ces affirmations, et quelle est la signification du terme Jesuis ?
    Encore une fois, nous devons examiner le contexte. Dans l’écriture hébraïque, quand Moïse, devant le buisson ardent, demande à Dieu quel est Son nom, Dieu lui répond : Je suis. Dans cet instant, Il révèle à Moïse qu’Il est le seul et unique Dieu qui est et a toujours existé, en dehors de la dimension du temps. Incroyablement, Jésus utilise ces mêmes paroles saintes pour décrire sa propre personne. La question qui se pose est alors : pourquoi ?
    Depuis l’époque de Moïse, aucun Juif pratiquant n’aurait parlé de lui-même ou de quiconque d’autre sous le nom de Jesuis. Par conséquent, la prétention de Jésus au nom Jesuis rendit les chefs juifs furieux. Une fois, par exemple, quelques chefs expliquaient à Jésus pourquoi ils tentaient de le tuer: Parce que toi, un simple homme, prétend être l’égal de Dieu. [17]
    L’appropriation du nom de Dieu par Jésus rendit les chefs religieux furieux. Le fait est que ces érudits de l’Ancien Testament savaient exactement ce qu’il disait ; il se réclamait d’être Dieu, le Créateur de l’univers. Seule cette prétention lui aurait valu l’accusation de blasphème. L’interprétation du texte comme quoi Jésus se réclamait d’être Dieu est donc claire, confirmée non seulement par ses paroles, mais aussi par la réaction des chefs religieux à ses paroles.
    C. S. Lewis avait d’abord considéré Jésus comme un mythe. Mais ce génie littéraire, expert en mythologie, conclut que Jésus devait nécessairement avoir été une personne réelle. En outre, à mesure que Lewis examina les preuves concernant Jésus, il acquit la conviction que, non seulement Jésus était bien réel, mais qu’il était incomparable à tout homme ayant jamais vécu. Lewis écrivit:
    Alors vient le vrai choc, écrit Lewis : Parmi ces Juifs, apparaît soudain un homme qui se met à parler comme s’il était Dieu. Il prétend pardonner les péchés. Il dit qu’Il a toujours existé. Il dit qu’Il va venir juger le monde à la fin des temps. [18]
    Pour Lewis, les revendications de Jésus étaient simplement trop radicales et trop profondes pour être la fabrication d’un enseignant ou d’un chef religieux ordinaire. (Pour obtenir plus de détails sur la prétention de Jésus à la déité, voir: Jésus a-t-il prétendu qu’il était Dieu ? http://y-jesus.org/french/more/jcg-jesus-pretendu-etre-dieu/).



    Quel genre de Dieu?
    Certains ont avancé l’argument que Jésus ne se réclamait que de faire partie de Dieu. Mais l’idée que nous faisons tous partie de Dieu, et que la semence de la divinité est en nous, n’est simplement pas une interprétation possible des paroles et des actes de Jésus. De telles idées sont révisionnistes, étrangères à son enseignement, étrangères à ses croyances déclarées, et étrangères à la compréhension de son enseignement par ses disciples.
    Jésus enseigna qu’il était Dieu d’une manière compréhensible aux Juifs et conforme à la façon dont les écrits hébraïques décrivent Dieu, non pas de la manière dont le mouvement du Nouvel Age entend Dieu. Ni Jésus, ni son audience n’avaient grandi avec La Guerre des Étoiles, et donc, lorsqu’ils parlaient de Dieu, ils ne parlaient pas de forces cosmiques. Il est historiquement inexact de redéfinir le concept de Dieu exprimé par Jésus.
    Lewis explique :
    Soyons clairs. Parmi les panthéistes, comme les Indiens, n’importe qui pourrait dire qu’il est une partie de Dieu, ou qu’il ne fait qu’un avec Dieu… Mais cet homme, parce qu’il était juif, ne faisait en aucun cas référence à ce type de dieu. Dieu, dans sa langue, signifiait l’Être en dehors du monde ; celui qui l’a créé et qui est infiniment différent de quoi que ce soit d’autre. Quand vous saisissez cela, vous voyez que ce que cet homme disait était, en termes simples, la chose la plus choquante qui ait jamais été itérée par des lèvres humaines. [19]
    Certes, il y a ceux qui acceptent Jésus comme un grand enseignant et refusent pourtant de l’appeler Dieu. Nous avons vu que Thomas Jefferson, en tant que déiste, ne voyait aucun problème à accepter les enseignements de Jésus sur les principes moraux et éthiques tout en niant sa déité.[20] Mais, comme nous l’avons dit et comme nous l’examinerons plus loin, si Jésus n’était pas celui qu’il prétendait être, alors nous devons étudier certaines autres possibilités, aucune desquelles ne permettant qu’il soit considéré comme un grand enseignant moral. Lewis déclara : Je m’efforce ici d’éviter à quelqu’un de dire les choses vraiment sottes que les gens disent souvent à son sujet : ‘je suis prêt à accepter Jésus comme un grand enseignant moral, mais je n’accepte pas sa revendication de divinité.’ C’est précisément la seule chose que nous ne devons pas dire. [21]
    Dans sa quête de la vérité, Lewis savait qu’il n’y avait pas deux façons de considérer l’identité de Jésus. Ou bien Jésus était celui qu’il prétendait être—Dieu dans la chair—ou ses revendications étaient fausses. Et si elles étaient fausses, Jésus ne pouvait pas être un grand enseignant de principes moraux. Cela aurait fait de lui un menteur intentionnel ou un lunatique souffrant d’un complexe divin.
    Jésus aurait-il pu mentir ?



    Même les critiques les plus virulents de Jésus l’ont rarement qualifié de menteur. Cette image ne convient certainement pas à l’enseignement hautement moral et éthique de Jésus. Mais si Jésus n’est pas celui qu’il prétend être, nous devons considérer l’option qu’il trompait tout le monde intentionnellement.
    L’un des ouvrages politiques les plus réputés et influents de tous les temps fut écrit par Nicolas Machiavel en 1532. Dans Le Prince, Machiavel exalte la puissance, le succès, l’image et l’efficacité au-dessus de la loyauté, de la foi et de l’honnêteté. D’après Machiavel, il est acceptable de mentir à des fins politiques.
    Jésus Christ pourrait-il avoir bâti tout son ministère autour d’un mensonge simplement pour accéder au pouvoir, à la célébrité ou au succès ? En fait, les opposants juifs de Jésus cherchaient constamment à l’exposer comme un faux et un menteur. Ils le bombardaient de questions visant à le faire trébucher et à se contredire lui-même. Cependant, Jésus leur répondait avec une constance remarquable.
    La question qui se pose donc est la suivante : qu’est-ce qui aurait pu motiver Jésus à vivre toute sa vie dans le mensonge ? Il enseignait que Dieu détestait le mensonge et l’hypocrisie, donc il n’aurait pas agi de la sorte pour plaire à son Père. Il n’a certainement pas menti au profit de ses fidèles puisque ceux-ci furent tous martyrisés, à l’exception d’un seul, pour leur refus de renier sa qualité de Seigneur (voir « Les apôtres croyaient-ils que Jésus était Dieu? ») Il ne nous reste donc que deux autres explications raisonnables, chacune posant un problème.
    Le profit
    Beaucoup ont menti pour leur profit personnel. En fait, la motivation de la plupart des mensonges est la perception d’un profit possible pour soi. Qu’est-ce que Jésus aurait pu espérer gagner en mentant sur son identité ? Le pouvoir est la première réponse. Si les gens croyaient qu’il était Dieu, il aurait pu disposer d’un pouvoir phénoménal. (C’est pourquoi bon nombre d’anciens dirigeants, tels que les Césars, se réclamaient d’être d’origine divine.)



    Ce qui ne colle pas avec cette explication, c’est que Jésus s’est dérobé à toutes les tentatives d’approche du siège du pouvoir, reprochant plutôt ceux qui abusaient de ce pouvoir et consacraient leurs vies à le rechercher. Il s’efforça, d’autre part, de se rapprocher des exclus de la société (les prostituées et les lépreux), ceux qui étaient dénués de tout pouvoir, créant ainsi un réseau de gens dont l’influence était moins que zéro. D’une manière qui pourrait seulement être décrite comme bizarre, tout ce que Jésus faisait ou disait s’en allait diamétralement dans la direction opposée à l’accession possible au pouvoir.
    Il semblerait que si le pouvoir motivait Jésus, il aurait évité la croix à tout prix. Pourtant, à plusieurs reprises, il dit à ses disciples que la croix était sa destinée et sa mission. Comment est-ce que mourir sur une croix romaine pourrait amener qui que ce soit au pouvoir ?
    La mort, bien entendu, remet les choses en perspective. Et, alors que de nombreux martyrs sont morts pour une cause en laquelle ils croyaient, peu d’entre eux auraient été d’accord de mourir pour un mensonge dont ils auraient été conscients. Certainement, tous les espoirs de profit personnel pour Jésus prirent fin sur la croix. Néanmoins, jusqu’à son dernier souffle, il n’a jamais renié sa revendication d’être le Fils unique de Dieu. J.I. Packer, un érudit du Nouveau Testament, fait remarquer que ce titre affirme la déité personnelle de Jésus.[22]
    Un héritage
    Alors, si Jésus était au-dessus de mentir pour un profit personnel, peut-être ses revendications radicales étaient-elles falsifiées en vue de laisser un héritage. Mais le prospect d’être battu jusqu’à la pulpe et cloué sur une croix aurait vite refroidi l’enthousiasme du candidat à la célébrité posthume.
    Voici encore un fait qui dérange. Si Jésus avait simplement prétendu être le Fils de Dieu, il n’aurait jamais été condamné. C’était sa prétention d’être Dieu et son refus de la renier qui l’ont conduit jusqu’à la crucifixion.
    Si sa motivation de mentir était de gonfler sa crédibilité et sa réputation historique, il faut expliquer comment un fils de charpentier issu d’un pauvre village judéen aurait pu anticiper les événements qui catapulteraient son nom à cet état de proéminence mondiale. Comment aurait-il su que son message survivrait ? Les disciples de Jésus s’étaient enfuis et Pierre l’avait renié. Pas précisément la meilleure recette pour lancer un héritage religieux !
    Les historiens croient-ils que Jésus mentait ? Les intellectuels ont analysé les paroles et la vie de Jésus pour voir s’il y avait le moindre signe de faute dans la moralité de son caractère. En fait, même les sceptiques les plus ardents sont stupéfiés de la pureté morale et éthique de Jésus.
    Selon l’historien Philip Schaff, il n’y a aucune preuve, ni dans l’histoire ecclésiastique, ni dans l’histoire profane, que Jésus ait menti sur quoi que ce soit. Schaff déclare : Comment, au nom de la logique, du bon sens et de l’expérience, un homme trompeur, égoïste et dépravé aurait-il inventé, et constamment maintenu du début à la fin, le caractère le plus pur et le plus noble de toute l’histoire, avec l’air le plus parfait de vérité et de réalité ? [23]
    L’option du mensonge semble donc aller à contre-courant de tout ce que Jésus a enseigné, vécu et de ce pourquoi il est mort. Pour la plupart des érudits, cela n’a simplement aucun sens. Cependant, pour nier les revendications de Jésus, il faut bien avoir quelque explication. Et si les revendications de Jésus ne sont pas vraies, et qu’il n’a pas menti, la seule option restante est qu’il doit avoir été lui-même dans l’illusion.
    Jésus pourrait-il avoir été lui-même dans l’erreur ?
    Albert Schweitzer, qui reçut le Prix Nobel en 1962 pour ses œuvres humanitaires, avait ses propres opinions concernant Jésus. Schweitzer avait conclu que la folie était à l’origine de la revendication divine de Jésus. En d’autres mots, Jésus se trompait sur ses revendications, mais il ne mentait pas intentionnellement. Selon cette théorie, Jésus était dans l’illusion et se prenait véritablement pour le Messie.
    Lewis considéra cette option avec soin. Il en déduit que si les revendications de Jésus n’étaient pas vraies, alors il devait être fou. Lewis raisonnait que quiconque se réclamerait d’être Dieu ne serait pas un très bon enseignant de principes moraux. Soit il serait un lunatique—au même degré que l’homme qui prétend être un œuf poché—ou bien il serait le Diable de l’Enfer. [24]
    La plupart de ceux qui ont étudié la vie et les paroles de Jésus le trouvent extrêmement rationnel. Le fameux philosophe français Jean-Jacques Rousseau (1712-78), bien que sa propre vie fût remplie d’immoralité et de scepticisme, reconnut le caractère supérieur de Jésus et sa présence d’esprit, et déclara : Quand Platon décrit son homme imaginaire… il décrit exactement le caractère de Christ. …Si la vie et la mort de Socrate sont celles d’un philosophe, la vie et la mort de Jésus Christ sont celles d’un Dieu. [25]
    Bono conclut qu’un cerveau dérangé est la dernière des choses qui pourraient caractériser Jésus.
    Alors tout ce qu’il vous reste, c’est que Christ était qui Il a déclaré qu’Il était—ou un cerveau complètement dérangé. Je veux dire, nous sommes en train de parler ici d’un cas de cerveau dérangé au niveau de Charles Manson…. Je ne plaisante pas. L’idée que le cours entier de la civilisation sur plus de la moitié du globe aurait eu son destin modifié et renversé par un cerveau dérangé, pour moi ça va chercher un peu loin… [26]
    Alors, Jésus était-il un menteur ou un lunatique, ou bien était-il le Fils de Dieu ? Jefferson aurait-il pu avoir raison de qualifier Jésus de seulement un bon enseignant moral et de nier sa déité ? Il est intéressant de noter que l’audience qui entendit Jésus—tant les croyants que ses ennemis—ne l’ont jamais considéré comme un simple enseignant de principes moraux. Jésus produisait trois effets principaux sur les gens qui le rencontraient : la haine, la terreur ou l’adoration.
    Les revendications de Jésus Christ nous obligent à faire un choix. Ainsi que Lewis le dit, nous ne pouvons pas classer Jésus dans la simple catégorie de grand chef religieux ou bon enseignant de principes moraux. L’ancien sceptique nous met au défi de prendre une décision au sujet de Jésus. Il déclare :
    Il vous faut choisir. Soit cet homme était, et est toujours, le Fils de Dieu, ou bien il s’agit d’un fou ou pire. Vous pouvez le faire taire si vous le prenez pour un fou ; vous pouvez lui crachez dessus et le tuer si vous le prenez pour un démon, ou bien vous pouvez vous jeter à ses pieds et l’appeler Seigneur et Dieu. Mais évitons de tomber dans ce non-sens condescendant de l’appeler grand enseignant humain. Il ne nous a pas laissé cette possibilité. Il n’en avait pas l’intention. [27]
    Dans Les fondements du christianisme ou Voilà pourquoi je suis chrétien, Lewis examine les options concernant l’identité de Jésus, et il en conclut que celui-ci est exactement qui il prétendait être. Son analyse approfondie de la vie et des paroles de Jésus conduisirent ce grand génie littéraire à renier son ancien athéisme et à devenir un Chrétien engagé.
    La plus grande question de notre temps est Qui est le véritable Jésus Christ ? Bono, Lewis, et d’innombrables autres sont arrivés à la conclusion que Dieu avait rendu visite à notre planète sous forme humaine. Mais si c’est le cas, alors nous nous attendrions à ce qu’il soit encore en vie aujourd’hui. Et c’est exactement ce que ses fidèles croient.


    Jésus est-il vraiment ressuscité des morts ?
    Les témoins de Jésus Christ ont, en fait, parlé et agi comme s’ils étaient convaincus de sa résurrection après sa crucifixion. S’ils ont eu tort, alors le christianisme est basé sur un mensonge. Mais s’ils ont eu raison, un tel miracle soutiendrait tout ce que Jésus a dit sur Dieu, sur lui-même, et sur nous.
    Mais doit-on accepter la résurrection de Jésus Christ seulement par la foi, ou y a-t-il de solides preuves historiques en sa faveur ? Plusieurs, parmi les sceptiques, ont entamé des enquêtes sur les traces historiques dans le but d’en prouver la fausseté. Qu’ont-ils découvert ?
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    mercredi 6 décembre 2017

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    dimanche 3 décembre 2017

    vendredi 1 décembre 2017

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